Hôpitaux, cliniques, établissements de soins et institutions sociales suisses plaident en faveur de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'Union européenne (UE). Un vote négatif le 8 février entraînerait une pénurie de personnel, mettent-ils en garde.

Le 8 février, les Suisses sont invités à se prononcer sur la reconduction de l'accord de libre circulation des personnes conclu avec l'Union européenne (UE) et sur son extension à la Roumanie et à la Bulgarie.

Entre 10 et 50% des employés des hôpitaux, cliniques et homes ainsi que des organisations de soins à domicile proviennent de l'étranger, indiquent H+, CURAVIVA, et les Institutions sociales suisses pour personnes handicapées (INSOS).

Aux Hôpitaux universitaires de Genève, 46% des collaborateurs viennent de l'UE. Alors que le recrutement n'est déjà pas facile actuellement, un retour à la situation prévalant avant l'entrée en vigueur des accords de libre circulation rendrait la tâche encore plus difficile, selon Charles Favre, président de l'association. Dans les hôpitaux, "cela provoquerait un manque de personnel qualifié pour les soins et l'accompagnement des patients, et donc une baisse de la qualité des traitements", affirme-t-il.

Selon CURAVIVA Suisse et les Institutions sociales suisses pour personnes handicapées (INSOS), les conséquences d'un non à la libre circulation iraient jusqu'à la fermeture de lits.

Psychomédia avec sources:
Swissinfo.ch
Romandie