Lorsque Philip Collins, un Britannique de 59 ans, a appris il y a deux ans qu'il était atteint d'un cancer de la vésicule biliaire et du foie qui ne lui laissait que six mois à vivre, il a quitté son emploi de chauffeur-routier, vidé son plan d’épargne retraite, acheté une voiture pour sa femme, rénové sa maison et acheté la moto de ses rêves. Il a vécu son dernier Noël, les derniers repas entre amis et a planifié ses funérailles.

Étant toujours en vie un an après avoir appris sa mort imminente, ses médecins lui font passer de nouveaux examens.

M. Collins apprend que sa tumeur inopérable n'était qu'un abcès et que le diagnostic initial avait été établi avant que tous les résultats des tests qu'il avait subis aient été connus.

Philip Collins attaque en justice le service national de santé de la Grande-Bretagne. Sa santé a été atteinte par les stéroïdes et autres médicaments qu’il a pris pour combattre son pseudo cancer, il est ruiné et au chômage.

"J'étais en forme quand on m'a annoncé ma maladie. J'étais un motard hors pair. J'étais plein de vie. Aujourd'hui, je ne peux plus rien faire", explique-t-il.

Psychomédia avec sources: RTBF, Le Monde, Times Online.
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