D'autres éléments de l'ADN que les gènes, qui sont non codant, jouent un rôle essentiel dans la régulation de l'activité (l'expression) des gènes et dans l'apparition de certaines maladie, selon les travaux du projet ENCODE (ENCyclopedia Of DNA Elements) dont les résultats sont publiés dans plusieurs revues scientifiques simultanément dont un numéro spécial de Genome Research, la revue Nature et la revue Science. 442 chercheurs de 32 laboratoires dans le monde participent à ce projet, lancé en 2003, dont le but est de caractériser tous les éléments fonctionnels du génome humain.

La plus grande partie de l'ADN non codant constitue des millions "d'interrupteurs" régulant l'activité des gènes. L'ADN humain est composé de 3,3 milliards de paires de bases dont seulement 2 à 3 % est codant, c'est-à-dire qu'il fournit les instructions pour la synthèse des protéines de l'organisme.

Le séquençage du génome humain au début des années 2000, dans le cadre du Human Genome Project, avait permis d'identifier quelque 22 000 gènes. Le reste du génome, soit 3,25 milliards de paires de base, avait été qualifié "d'ADN poubelle" parce que jugé inutile.

Les chercheurs ont identifié 4 millions d'"interrupteurs", ou éléments régulateurs, qui déterminent si un gène est actif ou inactif.

Les travaux ont, à date, identifié une fonction à 80 % du génome.

Psychomédia avec sources: Le Monde, National Human Genome Research Institute. Tous droits réservés.