Le département de Santé britannique a publié une première version d'un projet de loi sur l'utilisation d'une technique de fécondation in vitro dite à trois parents. Ce projet de loi doit être discuté au parlement afin d'être voté en 2014.

Cette technique vise à éviter aux mères de transmettre au bébé des maladies mitochondriales, qui sont des maladies génétiques graves, en remplaçant leur ADN mitochondrial défectueux par de l'ADN sain, provenant d'un "troisième parent".

Les maladies mitochondriales incluent des maladies cardiaques, des maladies du foie, des maladies liées à la coordination musculaire et d'autres maladies graves comme la dystrophie musculaire, indique le site web d'information du département de santé britannique NHS Choice.

La quasi-totalité du matériel génétique est contenu dans le noyau de la cellule qui contient 23 chromosomes hérités de la mère et 23 hérités du père. Cependant, une petite quantité de matériel génétique est contenu dans des structures cellulaires appelées mitochondries. Ces dernières produisent l'énergie de la cellule. Contrairement au reste de l'ADN, ce matériel génétique n'est transmis à l'enfant que par la mère. Les enfants nés de cette technique ne ressembleraient ainsi qu'à leurs deux parents.

Si le projet de loi est adopté, la Grande-Bretagne deviendrait le premier pays à autoriser cette thérapie.

Un enfant sur 200 naît chaque année avec une forme de maladie de l'ADN mitochondrial.

Psychomédia avec source: NHS Choice. Tous droits réservés