L'Assemblée nationale du Québec a adopté le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie à 94 voix contre 22. Ce vote marque l'aboutissement d'une démarche ayant débuté en 2009 avec la mise en place de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité qui a parcouru le Québec.

Le projet de loi 52 établit notamment les conditions permettant à une personne d'obtenir l'aide médicale à mourir. Son application se fera au plus tard dans 18 mois.

"Ce n'est pas un projet de loi sur l'aide à mourir, mais sur les soins de fin de vie", a déclaré Véronique Hivon, députée péquiste et co-auteure du projet. "Il nous permet de tenir compte de chaque personne, de ses choix à elle. On consacre pour la première fois les soins palliatifs dans un projet de loi, on en fait un droit."

Les soins de fin de vie, a-t-elle souligné, "comprennent les soins palliatifs et l'aide médicale à mourir, cette dernière option d'exception étant réservée à des cas de souffrances exceptionnelles et strictement balisée. La loi confirme également la primauté des volontés exprimées clairement et librement, notamment par la mise en place du régime des directives médicales anticipées."

L'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) s'est dite heureuse de l'adoption de la loi qui permettra la mise en place de mécanismes et de mesures qui vont faciliter l'accès aux soins palliatifs et de fin de vie.

Psychomédia avec sources: Aile parlementaire du parti québécois, Radio-Canada
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