Deux ans après avoir été forcée par la Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine des médicaments, à cesser la commercialisation de kits d’analyse d’ADN déterminant des risques de maladies, la société 23andMe vient d'obtenir l'autorisation de vendre de nouveaux tests génétiques au public.

Pour l'instant, indique le site internet de 23andme, ces nouveaux kits offrent de l'information sur plus de 40 conditions héréditaires qui pourraient être transmises à la descendance, 10 façons dont l'ADN peut affecter la réponse aux médicaments, 10 facteurs de risque et 40 traits (intolérance au lactose, prédisposition à calvitie chez les hommes…).

Le produit, vendu 199 dollars, est offert en anglais seulement. Il est autorisé dans quelques autres pays tels quel le Canada et certains pays européens (Danemark, Finlande, Irlande, Suède, Pays-Bas, Royaume-Uni).

En 2013, la FDA avait mis fin aux premiers succès commerciaux de la société en lui interdisant l'activité « médicale » de livrer des prédictions sur les prédispositions à des maladies ou les réponses à des médicaments. La FDA s’inquiétait des conséquences potentielles sur la santé de résultats faussement positifs ou faussement négatifs. Un résultat faussement positif pourrait entraîner des traitements ou des examens agressifs alors qu'un test faussement négatif pourrait conduire à ignorer l’existence d’un risque.

Le nouveau kit n’offre plus d’évaluation du risque de cancer, de maladies cardio-vasculaires, de diabète ou d’Alzheimer mais 23andMe indique poursuivre le travail avec la FDA pour leur approbation.

Des tests pour le risque génétique héréditaire du cancer du sein et la réponse à certains médicaments sont déjà disponibles au Canada, au Royaume-Uni et en Suède, indique Reuters.

Psychomédia avec sources : 23andme, Le Monde (avec AFP), Scientific American (Reuters).
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