Des produits chimiques dangereux sont présents dans la grande majorité des vêtements et des articles de sports de plein air, d’après les résultats d’analyses réalisées par Greenpeace.

36 articles testés sur 40 (90 %) contenaient des composés perfluorés ou polyfluorés (PFC), une famille de substances chimiques qui persistent dans le corps humain et dans l’environnement.

Et ce, bien que dans leurs communications publiques, la plupart des marques affirment ne plus avoir recours à ces substances, souligne le communiqué de Greenpeace.

Les PFC sont largement utilisés par les industriels du textile pour rendre leurs articles imperméables et antitaches.

Les analyses ont porté sur 40 articles (vêtements, chaussures, tentes, sacs à dos, cordes et sacs de couchage) de 11 marques, achetés dans 19 pays et provenant de différents lieux de production.

Des PFC à chaîne longue, les PFOA, particulièrement dangereux, ont été trouvés dans 18 articles. Les PFOA sont considérée comme une substance « extrêmement préoccupante » par l’Agence européenne des produits chimiques. Ils ont été retrouvés dans des produits de The North Face et de Mammut.

Certains PFC peuvent affecter le système reproductif et endocrinien, et faciliter la croissance de tumeurs.

« Il est temps que ces marques rejoignent “la campagne Detox” lancée par Greenpeace en 2011, à laquelle se sont déjà ralliées 34 enseignes textiles internationales. » La marque britannique Páramo a annoncé, le 25 janvier, qu’elle s’engageait à assainir sa chaîne de production. C’est la première marque de sports de plein air à rejoindre la campagne « Detox ».

Vêtements : des marques retirent des produits toxiques, d'autres tardent (Greenpeace)

Psychomédia avec source : Greenpeace.
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