L’association Alerte des Médecins sur les Pesticides, qui réunit 1 600 membres, a lancé le 12 mai 2016 une campagne contre les perturbateurs endocriniens destinée aux femmes enceintes et aux mères de jeunes enfants.

Elle donne des conseils pour limiter l’exposition à ces substances qui interfèrent avec les hormones humaines et ont de multiples conséquences sur la santé.

Des exemples de perturbateurs endocriniens sont les phtalates, les parabènes, les bisphénols et certains pesticides.

Ces produits sont omniprésents dans le quotidien : récipients en plastique, poêles anti-adhésives, cosmétiques, mobiliers, produits d’entretien, pesticides…

Parmi les conseils :

  • utiliser des récipients en verre et d'éviter les poêles (antiadhésives) revêtues de téflon ;

  • il est préférable de consommer des aliments frais, et bio car 65 % des fruits et 30 % des légumes contiennent des résidus de pesticides ;

  • le ministère de la santé danois recommande d'utiliser le moins possible de cosmétiques pendant la grossesse et l'allaitement, de ne pas se teindre les cheveux, et de ne pas utiliser de parfum ;

  • ce même ministère recommande de bannir les peintures et les produits vendus en spray, de laver tous les objets, en particulier les vêtements destinés au bébé et de n'utiliser que du bois brut, pas d'aggloméré dans la chambre du bébé ;

  • les insecticides et herbicides sont à bannir de nos jardins et de nos maisons ;

  • les produits d'entretien doivent se limiter au strict minimum et progressivement être remplacés par le vinaigre blanc, le bicarbonate de sodium et le savon noir.

Pour le jeune enfant, dont la peau est très perméable, il faut utiliser le moins possible de produits d’hygiène. Les lingettes sont à proscrire.

Dossier de presse de la campagne.

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