Les conditions de délivrance, gratuite et anonyme, de la contraception d'urgence dans les collèges et lycées sont désormais simplifiées. Un décret d'application de la loi Santé de janvier 2016, publié le 28 mai dans le Journal officiel, supprime la condition de « détresse » exigée jusqu'à maintenant.

Le décret précise les modalités de délivrance par les infirmiers scolaires aux élèves, mineures ou majeures.

Le décret précise que l'infirmier ou l'infirmière doit « proposer à l'élève mineure, qui peut le refuser, de s'entretenir avec le titulaire de l'autorité parentale ou avec son représentant légal de la démarche d'aide et de conseil mise en œuvre ».

Il existe, rappelle Le Figaro, deux formes de contraception d'urgence médicamenteuse :

  • le lévonorgestrel (Norlevo), efficace jusqu'à 72 heures après un rapport sexuel (mais à prendre de préférence dans les 12 heures pour une efficacité maximum) ;
  • l'ulipristal acétate (EllaOne), efficace jusqu'à 5 jours après le rapport.

La délivrance de la contraception d'urgence est également accessible, anonyme et gratuite, pour les mineures âgées d'au moins 15 ans en pharmacie, dans les centres de planning familial et dans les services de santé universitaires. Avant l'été, rappelle aussi le ministère, le prix des actes liés à la contraception des mineures de plus de 15 ans sera pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.

Psychomédia avec source : Le Figaro.
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