Face au tollé suscité par une consultation lancée par l'Ordre des pharmaciens sur une éventuelle « clause de conscience » pour ces professionnels, le Bureau du Conseil national de l'ordre a annoncé, le 21 juillet, qu'il suspend la consultation et demandera au Conseil national « de ne pas maintenir en l’état ce projet de clause ».

Notamment, la ministre des Familles et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a estimé le 19 juillet dans un communiqué, que cette clause « ouvre clairement la possibilité pour des pharmaciens de refuser de délivrer la contraception d'urgence (pilule du lendemain), la pilule, le stérilet ou même le préservatif ».

Un collectif composé d'une quarantaine de pharmaciens a lancé une pétition sur Change.org, qui a reçu plus de 10 000 signatures en 48 heures.

Le collectif, rapporte Le Figaro, continue à militer. Il demande le retrait pur et simple de la clause de conscience et non pas une modification du texte.

Dans la pétition, il demande notamment à la ministre de la Santé « de lancer plus largement une réflexion sur la suppression de la clause de conscience pour TOUS les professionnels de santé comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays européens. C’est au professionnel de santé de s’adapter aux patients. Pas l’inverse ! »

Psychomédia avec source : Le Figaro.
Tous droits réservés