Les couches jetables pour bébés contiennent plusieurs substances toxiques, selon le magazine 60 Millions de consommateurs de l'Institut national français de la consommation.

Les analyses, réalisées sur 12 modèles de couches, révèlent la présence de telles substances dans la plupart des modèles de marques leader ou de distributeur, conventionnelles ou écologiques.

Les détails apparaissent dans le numéro de février du magazine.

Des résidus de glyphosate (herbicide Roundup) et d’autres pesticides ont été détectés dans certaines marques. La plupart de ces pesticides sont pourtant classés « cancérogènes probables » ou « cancérogènes possibles ».

Dans d’autres couches (ou les mêmes), ce sont des traces de dioxines et de molécules de la même famille ou d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui ont été trouvées. Le potentiel toxique de ces composés est, encore là, étayé scientifiquement.

« Ces substances, rapporte Le Figaro, sont détectées dans des modèles écologiques, comme “Carrefour Baby Eco Planet”, ou conventionnels, comme “Pampers Baby Dry”, les deux produits qui affichent les plus mauvais résultats. »

« A l'inverse, les marques écologiques “Love & Green” et celle de Leclerc “Mots d'enfants”, sont les seules à ne pas contenir de substance toxique. A 20 centimes l'unité, les couches “Mots d'enfants” figurent parmi les moins chères du marché. »

Ces deux cas montrent qu'il est possible d'écarter tout résidu potentiellement à risque des couches pour nourrissons.

60 Millions précise :

« Dans tous les cas, les concentrations restent en deçà des seuils fixés par la réglementation – quand de tels seuils existent… Mais parce que cette exposition concerne des nourrissons et s’exerce au niveau du siège des bébés, le principe de précaution doit prévaloir », estime le magazine.

« On rappellera aussi que ces résidus potentiellement toxiques viennent s’ajouter à d’autres substances à risque auxquelles sont exposés les bébés et les enfants via différents produits de consommation courante présents dans leur environnement (jouets, produits d’hygiène, aliments…). »

Le magazine appelle à la mise en place d'une réglementation spécifique pour cette famille de produits.

Lingettes et produits pour bébés : la moitié est à éviter (dont des « hypoallergéniques »)

Psychomédia avec sources : 60 millions de consommateurs, Le Figaro.
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