Selon des nouvelles « lignes directrices simplifiées pour la prescription de cannabinoïdes médicaux dans les soins de première ligne », publiées dans Le médecin de famille canadien, le journal officiel du Collège des médecins de famille du Canada, « les données probantes à l'appui du cannabis à des fins médicales sont limitées pour de nombreuses affections, et les bénéfices existants peuvent être compensés ou même dépassés par les préjudices ».

Ces lignes directrices ont été rédigées par G. Michael Allan, directeur de la « Médecine fondée sur des données probantes » à l'Université de l'Alberta, et ses collègues.

Elles s'appuient sur une revue systématique des études sur le sujet. Il n'existe, selon les auteurs, de recherche acceptable pour l'utilisation de cannabinoïdes médicaux que pour le traitement de quelques conditions spécifiques :

  • la douleur neuropathique,
  • la douleur palliative et de fin de vie,
  • les nausées et vomissements provoqués par la chimiothérapie,
  • la spasticité due à la sclérose en plaques ou aux lésions de la moelle épinière.

Dans cette analyse, les cannabinoïdes médicaux incluaient le cannabis médical et les cannabinoïdes pharmaceutiques, soit le nabilone (Césamet) et le nabiximols (Sativex).

Il est recommandé d'essayer d'abord les cannabinoïdes pharmaceutiques avant de fumer du cannabis médical qui n'a pas fait l'objet d'études adéquates et dont les effets à long terme sont inconnus.

Recommandations détaillées : Lignes directrices simplifiées en matière de prescription de cannabinoïdes médicaux en soins de première ligne.

Des évaluations de l'efficacité des cannabinoïdes ont également été publiées en 2017 par les National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine américaines et en 2015 par chercheurs de l'Université Bristol (Royaume-Uni).

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Alberta, Canadian Family Physician.
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