« En été, faites attention aux substances susceptibles de rendre la peau plus sensible aux effets du soleil ! », rappelle le magazine 60 Millions de consommateurs de l'Institut national français de la consommation.

Le magazine rapporte le cas d'une femme ayant eu la peau brûlée après des applications d’un exfoliant aux acides de fruits (acide glycolique).

L’étiquette indiquait de l’appliquer « de préférence le soir » et d’« éviter l’exposition au soleil ».

« Les ingrédients photosensibilisants rendent la peau plus sensible aux soleil : même avec une faible exposition, derrière une vitre, elle peut s’irriter, brûler, rougir, laisser apparaître des taches brunes. »

Les cosmétiques

Le magazine mentionne :

  • les parfums, qu’il est recommandé de vaporiser sur les vêtements en été ;
  • le rétinol ;
  • le baume du Pérou ;
  • huiles essentielles d’agrumes.

Pour les autres cosmétiques, il faut bien lire les notices.

Les médicaments

Le magazine mentionne les médicaments suivants :

  • certaines pommades anti-acné (peroxyde de benzoyle et dérivés de la vitamine A) ;
  • certains antiallergiques ;
  • des antibiotiques par voie orale ;
  • des antidépresseurs.

Il est impossible de tous les citer, souligne le magazine. Pour chaque médicament, il faut se référer à la notice.

Les risques d'allergie au soleil

« Parfois, le médicament, après exposition, engendre une allergie au soleil, plus gênante car pérenne. »

Le Pr Annick Barbaud, dermatologue, précise :

  • « On pense en priorité : au kétoprofène mais aussi au piroxicam (deux anti-inflammatoires non stéroïdiens) ;
  • et aux crèmes apaisantes postpiqûres de moustique contenant de l’isothipendyl chlorhydrate ».

C’est le cas aussi de certains ingrédients cosmétiques.

  • « Les principales photo-allergies sont celles aux filtres solaires chimiques », par exemple l’oxybenzone ou l’octocrylène. « Heureusement, ces filtres, suspectés d’être des perturbateurs endocriniens et nocifs pour l’environnement, sont moins utilisés », souligne le magazine.

Les végétaux

« Toucher ou ingérer certains végétaux peut causer irritations, cloques et brûlures au soleil. » Par exemple, pour les végétaux comestibles :

  • le panais
  • le citron vert
  • la figue
  • le citron
  • le fenouil
  • le céleri

Pour les végétaux non comestibles :

En juin dernier, le magazine rappelait que certains antimoustiques « naturels » peuvent contenir des composés photosensibilisants (notamment des huiles essentielles d’agrumes) et conseillait de bien lire les notices des répulsifs.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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