78% des Français ignorent que faire en cas de signal d'alerte des sirènes du Réseau national d’alerte, selon un sondage Ifop commandé par le ministère de l’Ecologie à l’occasion des Assises nationales des risques naturels qui se tiennent les 2 et 3 décembre à Bordeaux.

Les 4 500 sirènes du réseau, héritées de la seconde guerre mondiale, "ont pour but d'alerter la population en cas de danger immédiat", indique le ministère de l’Intérieur sur son site. Une alerte "peut être donnée pour signaler un nuage toxique ou explosif, un risque radioactif, une menace d'agression aérienne, certains risques naturels."

"Les sirènes émettent alors un signal modulé, montant et descendant, composé de 3 séquences d'une minute 41 secondes, séparées par un silence de 5 secondes." Ce signal ne peut donc pas être confondu avec le signal d'essai d'une minute, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois ou avec les déclenchements brefs utilisés par certaines communes pour l'appel des pompiers.

"La fin de l'alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes."

Cette alerte " peut être complétée par d'autres dispositifs comme par exemple, les sirènes ou haut-parleurs montées sur des véhicules, très utiles dans les zones rurales ou isolées".

En cas d'alerte, il faut :

  • rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…);
  • arrêter climatisation, chauffage et ventilation;
  • se mettre à l'écoute de la radio : France Inter, France Info ou des radios locales.

Il ne faut pas :

  • rester dans un véhicule;
  • aller chercher ses enfants à l'école (les enseignants se chargent de leur sécurité);
  • téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours);
  • rester près des vitres;
  • ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors;
  • allumer une quelconque flamme (risque d'explosion);
  • quitter l'abri sans consigne des autorités".
(1) Réalisé sur un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Psychomédia avec sources: Libération (AFP), Ministère de l'Intérieur.
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