À Gaza, les services de chirurgie sont débordés et les spécialistes en chirurgie vasculaire manquent pour faire face à l'afflux de blessés, rapporte Médecins sans frontières (MSF). L'hôpital de référence Al Shifa de la ville de Gaza a atteint les limites de ses capacités. Les risques encourus empêchent également les soignants et les blessés en attente de soins post-opératoires d'atteindre les structures de santé.

MSF n'a pu, en raison des bombardements, reprendre ses activités de soins post-opératoires dans son dispensaire de Khan Younis fermé depuis le début de l'attaque israélienne. La ville, située au sud, est désormais inaccessible depuis le nord de la bande de Gaza, coupée en deux.

A Beit Lahia, l'insécurité a forcé à interrompre à chaque fois les tentatives de l'association de venir en aide aux médecins de l'hôpital de Kamel Edwan. Depuis l'incursion terrestre, l'intensité de la violence a contraint MSF à renoncer à son intervention dans cette partie nord de la bande de Gaza.

Les habitants restent terrés chez eux et MSF tente d'adapter ses activités en conséquence, en s'appuyant sur son personnel de santé local qui prodigue des soins et distribue du matériel et des médicaments en fonction des besoins les plus immédiats des patients les plus proches de chez eux.

Trois volontaires expatriés de l'association (une responsable terrain, une médecin et un infirmier) sont arrivés à Gaza mercredi 31 décembre, en renfort de l'équipe locale composée de 35 personnels soignants.

A la demande de l'hôpital Al Shifa, MSF tente de faire entrer une équipe chirurgicale dans la bande de Gaza et de faire venir un hôpital mobile disposant d'un bloc opératoire et d'une unité de soins intensifs, ainsi que du matériel médical.

MSF est présent dans les Territoires palestiniens (Cisjordanie et Gaza) depuis 1989.

Psychomédia avec source:
Médecins sans frontières (msf.fr)