La ministre française de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, a présenté la synthèse des travaux du comité chargé de proposer des priorités nationales de recherche scientifique qui tiennent compte des enjeux de connaissance, de société et économiques. Plus de 600 scientifiques de la recherche publique, des entreprises et des représentants d’ONG ont été mis à contribution. Le comité a retenu trois grands axes :

- «Santé, bien-être, alimentation et biotechnologies» : analyses biologiques à haut débit, nanobiotechnologies, grandes cohortes suivies sur vingt ans pour l'étude de maladies, robots d’aide aux personnes dépendantes, renforcement de la sécurité alimentaire pour prévenir des maladies comme le cancer ...

- «Urgence environnementale et écotechnologies» : production d'énergie sans émission de gaz à effet de serre (nucléaire, solaire anthotovoltaïque, biocarburants de 2ème génération, énergies marines), réacteurs nucléaires de 4e génération, gestion durable des déchets radioactifs, mise en orbite de satellites d'observation capables de modéliser l'évolution du climat ou de contrôler les émissions des gaz à effet de serre, ...

- «Information, communication et nanotechnologies» : développement des nanotechnologies, réseaux Internet, sécurité informatique, microélectronique.

L'un des grands enjeux sera la réalisation, dans les quatre années à venir, de grandes infrastructures «coûteuses» qui permettront notamment d'inciter les entreprises à accroître leur investissement dans la recherche et de faire travailler ensemble, en un même lieu, les chercheurs publics et privés.

Ces propositions seront transmises, cet automne, pour avis à différentes instances scientifiques (Académie des sciences, Académie des technologies et Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) avant une validation définitive en Conseil des ministres.

Psychomédia avec sources:
Le Figaro
Libération
Actu-environnement