Le gouvernement canadien considère l'option de tests de salive pour détecter le cannabis au volant, rapporte Radio-Canada. La Gendarmerie royale du Canada va bientôt tester trois tests salivaires sur les routes.

En trois minutes, le test indique au policier si la personne a consommé du cannabis. Selon le résultat, un test plus poussé, réalisé au poste de police, évalue le niveau d'intoxication.

Selon le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT), « la qualité des appareils de dépistage par prélèvement de salive s’est améliorée au point où il serait raisonnable de songer à s’en servir pour détecter les conducteurs aux facultés affaiblies par la drogue ». La technologie est déjà utilisée en Europe, indique Radio-Canada.

Le secrétaire parlementaire de la ministre de la Justice y voit un outil dissuasif et un moyen d'imposer des sanctions. Par exemple, le permis de conduire pourrait être « suspendu » et le véhicule « saisi », explique-t-il.

Un groupe de travail mènera des consultations auprès d'experts au cours des prochains mois pour conseiller le gouvernement d'ici le dépôt du projet de loi sur la légalisation de la marijuana à des fins récréatives, prévu au printemps 2017.

Ottawa devra aussi consulter des scientifiques pour fixer une limite d'intoxication. Les États de Washington et du Colorado aux États-Unis ont fixé la limite de THC à 5 nanogrammes par millilitre de sang, indique Radio-Canada.

Psychomédia avec sources : Radio-Canada, CCLT.
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