Selon une étude de Statistiques Canada, la dépression entraine un risque important de développement d'une dépendance à l'alcool chez les grands buveurs. Les grands buveurs ayant connu un épisode dépressif seraient 3.5 fois plus susceptibles que leur consommation atteigne un niveau de dépendance.Plus la personne vit du stress, plus les riques de dépression et de dépendance sont élevés.

La majorité des 427 000 grands buveurs habituels participant à la recherche, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, n'avaient pas de dépendance à l'alcool.

Pour être classé comme grand buveur habituel, les gens devaient avoir consommé cinq boissons alcoolisées ou plus au moins une fois par mois au cours de l'année précédente.

La dépendance à l'alcool était définie selon une cote calculée à partir d'un ensemble de symptômes, y compris l'ivresse ou les suites d'un excès d'alcool au travail, à l'école ou en prenant soin des enfants, les comportements à risque découlant de l'ivresse ou des suites d'un excès d'alcool, ou encore un désir persistant d'alcool.

L'étude a démontré que les hommes étaient plus de deux fois plus susceptibles d'être de grands buveurs habituels que les femmes. Toutefois, les hommes et les femmes classés comme grands buveurs habituels étaient à peu près également susceptibles d'être considérés comme ayant une dépendance à l'alcool.

Par ailleurs environ un quart des hommes et des femmes qui étaient considérés comme ayant une dépendance à l'alcool en 2001 avaient souffert de dépression à un moment donné l'année précédente. Les femmes étaient presque deux fois plus susceptibles d'avoir connu un épisode dépressif que les hommes.

Source: www.statcan.ca/Daily/
Francais/050817/q050817c.htm

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