La génération Y (aussi appelée génération du millénaire ou les « Millennials »), née à la fin des années 1980, est plus susceptible que les générations précédentes de vouloir des emplois dont le rythme est confortable et qui sont assortis de beaucoup de temps de vacances.

Et elle est moins susceptible de vouloir travailler en temps supplémentaire, selon une étude publiée dans le Journal of Management.
Jean M. Twenge, chercheur en psychologie à l'Université d'état de San Diego, et ses collègues ont comparé, en utilisant les données d'un grand échantillon national depuis 1976, les valeurs relatives au travail des jeunes adultes de la génération Y à celles de la génération X (née dans les années 1970) et des boomers (nés dans les années 1950) alors qu'ils étaient au même âge. L'accès à ces données permettait d'identifier les différences dues aux générations et non pas à l'âge et aux étapes de carrière.

La génération Y considère le travail comme étant moins central dans leur vie et est plus susceptible de considérer le travail comme un gagne-pain. En même temps, elle accorderait plus d'importance au salaire et au statut.

Les média décrivent souvent la génération Y comme désirant particulièrement aider les autres et avoir un impact sur la société, mais l'étude n'a constaté aucune différence avec les générations précédentes dans les préférences pour des emplois d'aide ou ayant une utilité pour la société. La génération Y voudrait aussi supposément des emplois intéressants et épanouissants où il est possible de se faire des amis, mais les analyses montrent que la génération Y désirerait moins ces choses que les générations précédentes.

Psychomédia avec source: Université d'état de San Diego.
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