Réponse à: ASDF (crise de panique)

Surnom: ASDF
Pays: Canada
Âge: 18
Sexe: féminin

Bonjour!

Y a-t-il des petits trucs pour diminuer l'impact des crises de panique? J'en ai souvent et c'est souvent accompagné d'un sujet particulier (qui est le déclencheur )et il devient obsédant. Je me pose des questions et je me demande si ce dont j'ai peur est arrivé car je ne peut le savoir qu'à certains instants précis et j'essaie de ne pas vérifier car je sais que c'est stupide.

Présentement, j'essaie de m'en sortir tant bien que mal de ce sujet obsédant que je sais être la conséquence de mon désir de perfection, de la pression de mes parents etc. Je considère cela un peu comme de l'anorexie dans le sens que les causes , je crois, sont proches.

Enfin, si vous pouviez me renseigner sur ce point , cela pourrait au moins diminuer mon mal, si vous avez des conseils bien sûr!

Cela fait la troisième fois que j'écris, mais je comprends le fais qu'il doit y avoir beaucoup de questions que vous devez répondre. Alors ne lâchez pas et je souhaite longue route à ce site car vous en avez fait une riche source de renseignements! Merci!

Ah et j'oubliais, je suis loin d'être en paix avec moi-même ,mais j'y travail: j'aimerais donc savoir si pour être psychologue, il faut être exempt de troubles quelquoncque car j'y aspire fortement.

Salut!

Bonjour Asdf,

La gestion des crises de panique devrait se faire en collaboration avec votre psychothérapeute. Les recherches démontrent que la formule gagnante est : médicament et psychothérapie.

Avez-vous consulté ? Avez-vous l'intention de le faire ? Je vous le recommande vivement, car il n'est certes pas de bonne politique de rester dans la souffrance.

Je constate que vous avez amorcé une réflexion sur l'origine de vos crises de panique (désir de perfection, pression des parents, etc.). C'est un effort très louable; il serait cependant tout indiqué de poursuivre avec un guide compétent. Encore une fois, n'hésitez donc pas à consulter.

Par ailleurs, oui, vous l'avez deviné, il y a un très grand nombre de questions qui nous sont posées chaque jour. Un grand merci pour votre compréhension et votre encouragement.

Quant à votre dernière question, je suis heureux de pouvoir vous rassurer tout de suite : non, il ne faut pas être exempt de «trouble quelconque» pour devenir psychologue. :o) Il est important, cependant, de jouir au départ d'une santé mentale solide . mais qui peut se vanter d'être exempt de toute perturbation ? Ce qui est essentiel, toutefois, c'est d'en être pleinement conscient et d'en tenir compte.

Asdf, je vous souhaite bonne chance et de belles études !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue