Réponse à: Au-secours (conséquence de mes problèmes pour mes enfants)

Surnom: Au-secours
Pays: Belgique
Âge: 36
Sexe: féminin

Je vous ai écrit il y a quelques semaines et je vous remercie de m'avoir répondu.

Ma souffrance depuis mon enfance, je la supporte, je l'a vis, jour après jour. Mais j'ai tellement peur, car on a tendance a dire qu'on refait le chéma familiale et je ne le veux absolument pas. l'atmosphère dans ma famille initiale était et est toujours affreuse, nous n'avons jamais été unies. Alors pas de cela chez moi, mais je n'y arrive pas.

Des attouchements, j'en ai tellement peu. Quand mes filles me demandent de les prendre dans mes bras, j'ai toujours une appréhension, surtout avec celle du milieu.

Elles ont des problèmes. Serait-il possible que mon aîné est de l'asthme à cause de moi; mal à la tête, aux jambes... (elle a commencé à être malade à l'âge de 1 1/2 ans, à la naissance de ma deuxième).

Ma cadette fait toujours pipi au lit et ma dernière a de l'eczéma. Serait-ce ma faute ?

Comment faire pour les aider à vivre normalement. Elle se plaignent que je ne leur accorde pas de temps pour m'occuper d'elle, de loisirs.

Que puis-je faire pour améliorer notre quoticdien ?

merci

Bonjour Au-secours,

Les problèmes de vos filles (asthme, mal à la tête, mal aux jambes, pipi au lit, eczema) ne sont pas de votre FAUTE. Vous n'avez commis aucune «faute». Je comprends que, dû à une atmosphère familiale perturbée dans votre propre enfance, vous ne vous sentiez pas à l'aise pour prendre vos filles dans vos bras. Elles se plaignent que vous ne leur accordez pas assez de temps. Que diriez-vous d'essayer, par bribes, de leur donner ces gestes affectueux qui vous ont tant manqués ?

Je sais votre appréhension, mais . pourquoi ne pas y aller quand même, avec ces appréhensions, sachant que cela leur fera du bien, autant qu'à vous d'ailleurs. Pourquoi ne pas demander un peu de support à une de vos amies, une maman de la même génération que vous, qui vous observera discrètement et qui vous renseignera avec sympathie et amitié sur vos maladresses autant que sur vos réussites. Vos filles elles-mêmes seront surprises et vous en parleront, j'en suis sûr.

Je vous invite à essayer. Qui sait si vous ne serez pas bientôt gagnée par plus de démonstrativité entre vous et vos filles ?

Je vous adresse, Au-secours, tous mes encouragements dans ce sens.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue