Réponse à: BEAU ROUGE (se sent un esclave dans son couple)

Surnom: BEAU ROUGE
Pays: Canada
Âge: 32
Sexe: masculin

J'aimerais pouvoir avoir de l'aide sur ma vie de couple actuel, dont je me sens emprisoné.

Le terme prison est peut-être exagéré, mais j'oserais dire que je me sens contrôlé ou dominé par ma conjointe.

Il y a même des moments que je me sens comme un esclave, et je me sens dans cette situation dans tous les niveaux.

Serait-ce parce que j'aurais de la difficulté à m'affimer? Ou est-ce un manque de confiance en moi-même?

Il y a des moments ou je peux m'affirmer en disant par exemple : "Nous devons agir en ce sens au lieu de l'autre".

Elle m'écoute, par contre j'éprouve de la culpabilité et je change d'idée par la suite, et nous prenons un décision tel qu'elle l'avait mentionnée.

Donc, en général je me sens toujours contrôlé ou dominé par ma conjointe.

Que puis-je faire ?

Serait-ce par hasard, une personne très jalouse ? Et elle fait en sorte pour qu'il soit impossible pour moi de prendre des décisions ou d'avoir des relations amicales avec d'autres personnes ?

Je dois avouer que depuis qu'on vit ensemble, bientôt 3 années, je ne fréquente presque plus d'amis. Je n'ai jamais invité d'amis chez nous.

Finalement, je me sens seul, contrôlé, et en peu comme en prison, sans être capable de prendre aucune décision.

Merci d'avance pour votre d'aide

Bonjour Beau Rouge,

Si vous vous sentez esclave dans votre relation de couple, il y a de bonnes chances que vous ayez des difficultés d'affirmation et un manque de confiance en vous-même.

Vous ne fréquentez plus vos amis et vous n'invitez personne. Qu'est-ce qui, au juste, vous empêche de le faire ? Avez-vous peur de votre conjointe ? Que pourrait-elle faire ?

Le manque d'affirmation trouve sa source dans l'enfance : essayez de vous souvenir jusqu'à quel point vous aviez voix aux chapitre étant jeune et voyez si votre rébellion était accueillie ou écrasée.

Mon impression est que la solution à votre problème passe par une psychothérapie qui vous permettra graduellement de vous affranchir et de prendre des initiatives. Commencez par une psychothérapie individuelle et poursuivez ultérieurement en thérapie conjugale si vous avez la collaboration de votre conjointe.

Bonne chance, Beau Rouge !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue