Réponse à: BMW

Âge: 34
Sexe: féminin
La question concerne un problème que vous vivez ? oui
Considérez-vous ce problème comme étant grave ? grave

Bonjour, Je me suis déjà adressée à "Vous" sous le même pseudonyme. J'aimerai vous tenir au courant des derniers changements. J'ai présenté une réaction allergique au Paxil, mis à part que l'effet anti-dépresseur de ce dernier n'a pas été du tout ressenti, et ce après 5 semaines de médication. Mon médecin m'a préscrit le Doxépine (25 mg) pour les 3 premiers jours (50 mg) pour les 4 autres, je le revois suite à cette semaine de traitement. Je sais que le Doxépine appartient à la famille des tricycliques. Il existe aussi la famille des inhibiteurs de la monoamine oxydase, et autres médicaments que n'appartiennent à aucune de ces familles. Ma question est la suivante: Sur quoi se base le médecin pour opter pour un médicament? Pourquoi avoir commencer par le Paxil et non par le Doxépine ou bien un autre médicament de la famille des IMAO? Le fait que j'ai changé de médicament veut dire que sur le plan physiologique (concentrations des neurotransmetteurs par exemple...)je repars à zéro?

Je vais suivre votre conseil et faire mon possible pour m'y mettre sérieusememnt dans la rédaction de ma thèse, effectivement peut être je vais décrocher un peu de mes "bébites" et me concentrer sur autre chose. Aussi finir ce doctorat serait pour moi comme me décharger d'une peau de chagrin que je traîne depuis 4 ans. Je vais faire mon possible de respecter les délais et finir à temps, ce sera MA réussite.

Une dernière chose que j'aimerais vous demander. Quand je suis prise dans ma crise, i.e. que je sens la "Bête" entrain de m'étouffer c'est quoi la meilleure chose à faire pour alléger cette oppression? Je vous remercie beaucoup,et longue vie à votre site... BMW

Les différents antidépresseurs varient quant aux symptômes particuliers qu'ils soulagent le mieux chez la plupart des gens et aux effets secondaires qu'ils sont susceptibles de provoquer. Le médecin jugera du meilleur choix selon les symptômes qui semblent les plus incommodants chez une personne. Par exemple, certains antidépresseurs soulagent aussi des symptômes d'anxiété. Vous devriez en discuter avec votre médecin.

Quant à vos crises, vous parlez d'un sentiment d'étouffer, d'oppression. Il s'agit sans doute alors de crises d'anxiété. Voyez la Question fréquente "Comment contrôler une crise de panique ou d'anxiété?".

Hélène Lebel
Richard Paquette

Psychologues, M.A.
PsychoMédia