Réponse à: CHATOUILLE (famille recomposée et difficultés relationnelles)

Surnom: CHATOUILLE
Pays: Canada
Âge: 35
Sexe: féminin

Depuis 2 1/2 ans, j'ai une relation avec un homme divorcé père de 3 enfants(10, 13 et 15 ans)dont il n'a pas la garde. Il voit ses enfants à tous les week-ends.Il éprouve un sentiment de culpabilité suite à son divorce survenu il y a 4 12 ans et il a une tendance assez marquée à être permissif avec eux, quelques fois au détriment de notre relation de couple, ce qui m'apporte de grandes frustrations. Ma relation avec ses enfants a été malmenées suites à ce compartement.

Comment peut-on faire pour ramener la situation à un niveau acceptable? à ce que les enfants acceptent ma présence dans la vie ce leur père? à ce que le père m'inplique dans sa vie avec ses enfants?

Bonjour Chatouille,

Cet homme est permissif avec ses enfants, parfois au détriment de votre relation de couple, ce qui vous apporte de grandes frustrations. Cependant, vous ne nous dites pas comment vous vous êtes occupée de vos frustrations.

Les enfants semblent ne pas avoir accepté "votre présence dans la vie de leur père". Il m'apparaît préférable de ne rien brusquer. Vous avez une relation avec cet homme; vous êtes deux personnes. Vous pouvez donc grandir à deux dans cette relation, dans un premier temps sans la présence des enfants.

Par ailleurs, si vous désirez "conquérir" ces enfants, il serait préférable de les considérer comme des personnes à part entière et non comme les enfants de l'homme que vous aimez.

Je m'explique : Si vous êtes "présente dans la vie de leur père", il est normal qu'ils ne vous adoptent pas. Je vous invite à être davantage présente dans votre vie à vous. Peut-être pourrez-vous alors avoir une relation avec chacun de ces enfants individuellement ?

Cet homme se sent coupable et se montre trop permissif avec ses enfants ? C'est possible. Mais vous n'êtes pas impliquée dans cette relation-là. Vous êtes juste impliquée dans votre relation à lui et à eux. Vous pouvez le lui faire remarquer. C'est tout.

Bonne chance, Chatouille !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue