Réponse à: CLAU (deuil)

Surnom: CLAU
Pays: Canada
Âge: 19
Sexe: féminin

Bonjour

Il y a deux ans et demi mon meilleur ami est decede du cancer.

Un mois apres mon cousin c'est noyer et un mois apres mon cousin, le pere des petits que je gardais a cette epoque, il sait suicider.

Je n'est pas eu le temps de realiser aucun des trois et a encore aujourd'hui j'essai de comprendre, il y a des jours ou j'ai tout comprit mais le lendemain matin je ne comprends plus rien.

Suite a leur deces j'ai ete voir une travailleuse sociale cela ma beaucoup aider mais je dois me debrouller toute seule car il faut que j'apprenne a faire face a mes problemes tout seul, mais j'ai beaucoup de difficulter a accepter que des gens de 15 ans meurt et que d'autre de 99 ans reste en vie.

En tout cas merci pour tout juste ecrire cela ma fait du bien,car dans ma famille pas grand monde comprends, cela est normal ca leur a pas arriver.

Bonjour Clau,

Vous avez connu trois deuils importants en moins de trois ans. C'est là une lourde épreuve et un stress considérable.

Vous utilisez le verbe comprendre . mais les disparitions de nos proches ne se «comprennent» pas vraiment. Rappelez-vous ces paroles d'un sage : «Rien à comprendre, tout à accepter».

Tant mieux si les rencontres avec la travailleuse sociale vous ont fait du bien. Peut-être éprouvez-vous le besoin de la revoir pour un temps encore. Bien sûr qu'il est important que vous appreniez à faire face à vos problèmes seule cependant un triple deuil en peu de temps peut générer un réel besoin d'aide. C'est faire preuve de responsabilité envers vous que d'assumer votre besoin d'aide et d'appeler du secours.

Vous avez raison de souligner qu'il est difficile d'accepter la mort de jeunes personnes. On dirait que ce n'est pas «logique», ou «juste» ou que ce n'est pas dans «l'ordre des choses».

Mais il faut se rendre à l'évidence : la vie, la réalité est ainsi : illogique, injuste, incompréhensible. Elle ne consulte personne avant de frapper. Ça arrive et nous n'avons rien d'autre à faire qu'à pleurer et à accepter la réalité telle qu'elle est . avec ses mystères.

Je vous souhaite une bonne récupération, une bonne convalescence, Clau.

Bien à vous.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue