Réponse à: ELLE (dépendance au chat)

Surnom: ELLE
Pays: Canada
Âge: 15
Sexe: féminin

Bonjour, je suis vraiment dépendante du chat, et je me demande ce qui fait que jen suis accroe!! Vraiment, si je n'ai rein a faire.. j'y vais. Meme s'il ya personne je reste connectée.. je ne comprends pas pourquoi.

Mais au moins, je sais que le chat a tout de meme des aavantages car j'ai rencontré mon chum là mais.. je ne comprends pas pourquoi j'en suis dépendante !!!!

Merci!

Bonjour Elle,

La question que tu soulèves est très pertinente et beaucoup de gens se la posent.

Le «chat» est une activité, somme toute assez facile, même les enfants s'y adonnent. Elle présente cette particularité de générer des contacts humains. Il semble que la dépendance au «chat» est grande chez les personne qui sont avides de contacts humains (pas nécessairement chez les gens qui en manquent).

Etre relié à une ou plusieurs personnes, connues ou inconnues, proches ou lointaines procure une sorte de sentiment d'intimité, virtuelle sans doute, mais suffisamment proche de la réalité pour engendrer excitation et plaisir.

Le «chat» peut devenir une sorte de drogue et la privation peut engendrer les symptômes psychologiques connus de sevrage.

À partir du moment où la personne éprouve la répugnance à éteindre l'ordi, à partir du moment où, sans le «chat», la personne est malheureuse et vit une sensation de manque, on peut dire qu'elle est « accro».

Cela semble être ton cas puisque même en l'absence d'interlocuteur, tu restes connectée à attendre.

En effet, il y a aussi de nombreux avantages au «chat» : il est possible d'y rencontrer un copain, une copine. Il est aussi possible de s'y instruire au contact de personnes un peu partout sur la terre et d'obtenir des renseignements sur presque tous les sujets en très peu de temps.

Mais rappelle-toi que le danger croît avec l'usage, comme la cigarette ou l'alcool. Fais-toi aider pour ramener les heures passées à «chatter» à une période plus raisonnable en essayant d'aller chercher des contacts humains réels, par exemple dans les clubs de sport.

Bonne chance, Elle !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue