Réponse à: LOULOU (peur d'une personne de la famille)

Surnom: LOULOU
Pays: Canada
Âge: 24
Sexe: féminin

Mon beau frère m'a fait des avances sexuelle il y a environ 5-6 ans. Je lui ai refusé, sauf qu'il est revenu me voir 2 autres fois pour le même sujet en l'espace de 1 an. Est-ce que je dois penser qu'il était amoureux de moi? Maintenant il a des problèmes psychologique à cause de la drogue et il va souvent en prison. Il a abusé des femmes sexuellement et à chaque fois qu'il sort de prison j'ai très peur de le rencontrer ou qu'il vienne cogner à la porte de chez nous. Ça dure depuis 3-4 ans et je suis tanné d'avoir peur. J'essais de combattre ma peur mais c'est difficile.

Comment faire ?

Bonjour Loulou,

Le fait de faire des avances sexuelles à quelqu'un n'est pas obligatoirement un signe d'amour. C'est un signe d'attirance. Peut-être est-il en plus amoureux de vous, peut-être pas.

Vous dites qu'il a des problèmes psychologiques, qu'il consomme de la drogue, qu'il a abusé sexuellement de plusieurs femmes et qu'il va souvent en prison . je peux comprendre votre peur.

Vivez-vous seule ? Avez-vous un conjoint ? Un ou une colocataire ? Une serrure sécuritaire ? Un système d'alarme ? Un chien ? Autant de moyens de protection qui vous rassureront lorsqu'il cogne à votre porte. Avez-vous pensé à prendre des cours d'auto-défense pour femmes ? Ces cours donnent aux participantes un aplomb solide.

Finalement, en cas de harcèlement excessif, vous pouvez déposer une plainte de police ou faire envoyer une mise en demeure par votre avocat, ces deux dernières mesures s'avérant nécessaires dans le cas où vous vous sentez réellement en danger.

Certains hommes ont de la difficulté à accepter qu'un non est un non. Mais peut-être qu'une lettre recommandée, courtoise mais ferme, lui donnerait l'heure juste et finirait par le décourager. Remettez la copie de votre lettre à votre avocat pour un éventuel usage futur. L'étape suivante pourrait être la «mise en demeure» officielle.

Je vous souhaite bonne chance, Loulou !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue