Réponse à: MAMOUNETTE (fille adolescente)

Surnom: MAMOUNETTE
Pays: France
Âge: 47
Sexe: féminin

Bonjour,

Ma question concerne ma fille aînée qui aura bientôt seize ans...

Elle a un amoureux de 23 ans avec lequel elle entretient un contact téléphonique quasi constant et qui vit à 250 km d'ici.

Dernièrement,suite à des circonstances particulières, j'ai accepté qu'il reste dormir une nuit à la maison (avec ma fille) mais le problème c'est que maintenant ma fille semblerait vouloir instaurer l'habitude de l'accueillir du samedi au dimanche chez nous...

Nous vivons toutes les trois (je suis divorcée et elle a une soeur de 12 ans) dans un petit appartement et depuis 6 mois je fréquente moi-même un homme qui vit lui à 400km d'ici et qui vient fréquemment passer les dimanche et lundi chez nous.

Bref, tout cela fait beaucoup d'un coup et à vrai dire, j'ai du mal à accepter l'idée non que ma fille fasse l'amour car je la crois capable d'assumer cela, mais plutôt sa façon de vouloir vivre un amour "adulte" sous mon (petit) toit.

J'ai du mal à trouver des arguments pour lui refuser sa demande. Merci de votre réponse ...

Bonjour Mamounette,

Je peux comprendre votre difficulté à refuser la demande de votre fille. Vous acceptez sans difficulté qu'elle fasse l'amour avec son copain ce qui est déjà un grand signe d'ouverture de votre part.

Si vos valeurs, ou votre confort personnel, sont heurtés par la demande de votre fille, votre refus est légitime. Il ne vous faut pas plus d'arguments que cela.

Qui dirige ce (petit) toit chez vous ? Je crois comprendre que c'est vous. Voilà.

Mais peut-être pourriez-vous faire une exception de temps en temps histoire de démontrer que vous êtes souple et qu'en plaidant sa cause, votre fille peut avoir un impact sur vous ce qui ne peut que contribuer à augmenter son estime d'elle-même. Je vous invite à lui rappeler que votre autorisation occasionnelle est un privilège qui peut être retiré à tout moment advenant un inconvénient majeur. Qu'en pensez-vous ?

Bonne pensée à tout le monde chez vous sous votre (petit) toit.

Bien à vous.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue