Réponse à: Mathy (les mères qui empêchent leurs enfants de voir leur père)

Surnom: Mathy
Pays: France
Âge: 30
Sexe: féminin

Bonsoir,

J'aimerai connaître le point de vue des psy sur le cas des mères qui empêchent leurs enfants de voir leurs pères. C'est ce que vit mon mari et moi. En effet, la mère de son fils emploie tous les moyens pour que cet enfant, âgé de 8 ans n'est pas de relations avec son père. C'est une situation pénible pour le père biensur mais aussi pour moi.

Nous avons eu un enfant, donc ce petit garçon de 8 ans a un frère, nous habitons une grande maison à la campagne où nous avons tout mis en oeuvre pour bien l'accuillir ect...(Nous avons déménagé exprès). De plus, nous avons subi une enquête sociale qui a révélée que nous étions tout à fait apte à recevoir cet enfant, le juge a établi des dates précises de visites et d'hébergement et la mère continue d'harceler mon mari,elle ne respecte pas le jugement (et vous savez qu'en France les mères ont des pouvoirs que les pères n'ont pas!)...

Les rares fois où ce petit garçon est venu à la maison, ça c'est très bien passé, il était très heureux et jovial, puis rentré chez lui, les premiers appels téléphoniques se passaient très bien, puis quand la nouvelle visite approche il devient tout thimoré, n'ose plus parler à son père...bref, on se pose des questions quant au propos que tient la mère. Donc, en tant que psychologue ou autre spécialiste du comportement humain, j'aimerai bien avoir quelques informations sur cette façon qu'ont certaines femmes de se comporter avec le père de leur enfant.

Merci

Bonjour Mathy,

Certaines femmes, après le divorce, agissent de façon abusive avec leurs enfants, les empêchant de voir leur père. Vous avez raison de dénoncer cette pratique, désastreuse pour l'équilibre à long terme des enfants.

Il faut dire que certaines mères agissent de la sorte sans même s'en rendre compte. Elles deviennent soudainement surprotectrices ou anxieuses et cessent de faire confiance à un ex-mari pourtant très adéquat par le passé.

Il existe au Québec un organisme voué à la défense des droits des pères après une séparation : «L'après-rupture», situé dans la ville de Québec. J'ignore si un tel organisme ou son équivalent existe en France. Si non, il reste à le fonder et à le faire connaître.

Peut-être qu'une lettre courtoise de votre mari à son ex-épouse, une lettre expliquant la situation et sollicitant sa collaboration, un message faisant appel à sa sensibilité, pourrait faire bouger les choses ?

Bonne chance, Mathy !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue