Réponse à: SUCIDE (pense au suicide et ne veut pas d'aide)

Surnom: SUCIDE
Pays: Canada
Âge: 16
Sexe: féminin

Bonjour,

J ai un problème que je n est jamais confier a personne apart vous.....J ai souvent des envies suicidaires mais je ne sais pas pourquoi souvent c est pour des niaiseries... je ne trouve plus de sens a ma vie...tout est noir....je sens que je n est plus le gout de vivre...meme mes amis remarque que je ne suis plus la meme et que je m éloigne... je ne sors pratiquement plus la fin de semaine...je m enferme chez moi et je ne fais rien....je pense souvent a m enlever la vie et cela me fais peur car je sais que j ai un problème...ma mère veux que j aille voir un psychologue mais je n est pas envie d en parler.... je trouve que tout cela est rendu invivable...et j ai tres peur...pourtant je me rend compte que j ai tout pour etre heureuse, mais je ne l ai pas encore réalisé...

Merci de votre compréhension

Bonjour SuCiDe.

Vous dites tout avoir pour être heureuse, pourtant vous n'y arrivez pas. Vous vous enfermez dans votre chambre et, d'après ce que j'ai compris, dans votre problème, puisque vous n'en parlez pas et n'avez pas le goût d'en parler. Pourtant, vous avez peur.

Essayez d'imaginer qu'il existe en vous comme deux parties : une première, celle qui n'a plus le goût de vivre et ne désire pas en parler, qui se renferme dans sa chambre et ne sort presque plus les fins de semaine; il existe aussi une deuxième partie de vous, celle qui a peur, qui voudrait s'en sortir et qui a demandé de l'aide ici.

Imaginez maintenant qu'il y a un combat en vous, SuCiDe. Un combat pour la vie. Votre appel à l'aide montre bien qu'une partie de vous veux s'en sortir.

Cette partie sait qu'elle doit consulter. Elle sait qu'elle devrait aller voir un psychologue. Mais l'autre partie s'entête à vous garder dans votre problème.

Continuez de lutter, SuCiDe. Que cette partie qui veut s'en sortir devienne forte et consulte. Battez-vous contre cette partie de vous-mêmes qui a juré votre perte. Ne vous laissez pas faire.

Bon courage.

Jean Rochette, Psychologue