Réponse à: TWEETY SWEETY (déprime saisonnière)

Surnom: TWEETY SWEETY
Pays: Canada
Âge: 17
Sexe: féminin

Depuis trois ans, entre la mi-janvier et la mi-mars, mon attitude change; j'éprouve une fatigue extrême (mais je ne ressens pas le besoin de dormir), je manque nettement de motivation, d'attention, de concentration, j'éclate parfois pour rien en sanglots, je deviens indifférente à tout ce qui se passe autour de moi, je deviens d'une extrême impatience, ma grande timidité disparaît presque totalement, je ressens le besoin de défier l'autorité et de faire du mal aux autres (émotivement et psychologiquement), je deviens agressive, je me fous des conséquences des gestes que je pose et je me méfie de tout le monde, même des personnes les plus proches de moi. J'ai longtemps pensé que j'étais dépressive (à cause de mes crises de larmes), mais en même temps, je n'en suis pas convaincue.

Qu'en pensez-vous? Merci à l'avance.

Bien qu il manque plusieurs éléments de votre cas pour pouvoir établir clairement un diagnostic à ce qui vous arrive, les symptômes que vous décrivez ici peuvent avoir une origine psychologique mais aussi plusieurs causes organiques. Il serait donc très important que vous en référiez d abord à votre médecin qui sera apte à confirmer ou éliminer certaines possibilités.

Ce que vous décrivez ressemble beaucoup à ce qu on appelle souvent la « dépression saisonnière » et qui dépend en grande partie du fait que le temps d ensoleillement est moins grand en hiver. Lorsque c est le cas, certaines personnes réagissent très bien à un traitement de lumière (lumino- ou photo- thérapie).

Cependant, avant de conclure qu il s agit bien de cela, vous devez en parler à votre médecin qui pourra, avec tous les éléments en main, établir un diagnostic clair et vous recommander le traitement le plus adéquat.

N hésitez donc pas à consulter, ne restez pas avec ces incertitudes. Si vos symptômes ne durent que 2 mois, ce sont quand même deux mois difficiles. Il n y a pas de raison que vous vous obligiez à rester comme ça.

Jean Rochette Psychologue