Réponse à: WATAMI (menace suicide d'une adolescente)

Surnom: WATAMI
Pays: Québec
Âge: 49
Sexe: féminin

Ma fille a 12 et vient d'entrer au Secondaire I.

Dans les 5 dernières années, elle a vécu des situations familiales difficiles (abandon de son père, puis de d'un deuxième homme considéré comme un 2è père depuis l'âge de 4 ans; dépression nerveuse de ma sa mère -moi ;). Les deux dernières années avaient été plus faciles, la situation semblait se stabiliser.

Cependant, ajouté au stress de ses études, puis à une nouvelle relation de son père naturel (avec une femme qui a une fille du même âge que la nôtre), tout semble éclater.

Elle lance des appels au secours sous forme de questions: Est-ce que ça te dérangerait si je disparaissais? J'ai plus envie de vivre? A quoi ça sert de vivre? J'ai envie de mourir. Etc.

J'ai demandé l'aide de son école. Cependant cela semble insuffisant. Est-ce que vous connaissez de bonnes pédo-psychologues (elle aimerait parler avec une femme plutôt qu'un homme) dans ma région: Laurentides, Québec.

Merci de me répondre.

P.s.: Je trouve votre site d'un grand intérêt et j'en ai envoyé l'adresse à plusieurs de mes connaissances qui travaillent avec des enfants... ou qui en ont !

Bonjour Watami,

Les menaces suicidaires des adolescents doivent être pris au sérieux. Accordez toute votre attention à ses commentaires, menaces et questions. Exprimez votre solidarité face à sa souffrance et votre détermination à mettre le paquet pour diminuer son fardeau. Expliquez-lui qu'il y a des alternatives plus intéressantes que la mort, alternatives dont elle ne soupçonne même pas l'existence mais qui sont bel et bien là. À 12 ans, elle n'a pas encore tout vu ni tout connu, loin de là !

Téléphonez au C.P.S. (Centre de prévention du suicide) le plus proche de chez vous (probablement St-Jérôme).

Si vous contactez directement l'Ordre des psychologues du Québec, et son service de références téléphoniques (1-800-363-2644), on vous donnera les noms de trois psychologues (femmes si c'est ce que votre fille désire) dans votre localité ou dans les environs immédiats.

Watami, je veux souhaiter bonne chance à votre fille et à vous-même. Mon message pour elle est le suivant : «Jeune fille, tu peux cesser de souffrir sans nécessairement cesser de vivre. Vivre est très important et très utile même si le mode d'emploi semble compliqué des fois ! Je t'invite à consulter. Bye !»

Finalement, grand merci à vous, Watami, pour vos mots encourageants relativement à votre site.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue