Réponse à: ZOOMBA (arrêt de la consommation d'alcool)

Surnom: ZOOMBA
Pays: Canada
Âge: 28
Sexe: masculin

Depuis le 5 janvier j'ai arrêter de consommer de l'alcool, j'en consommais depuis environ 10 ans en quantité déraisonnable, j'ai maintenant 28 ans... J'ai arrêter parce que parfois je me sentais tellement down que j'ai essayer de me suicider 2 fois...

Mais mon problème est que maintenant sans alcool je me sens extrêmement sensible à mon environnement, je me sens très mal dans ma peau... C'est pour ça que je consommais tant d'alcool:probablement pour geler ce malaise... Ma question est de savoir si mon état va aller en s'amiliorant ou sinon que puis je faire dans mon état... Je me sens juger par les autres (paranoïa) ou j'ai peur que les gens parlent dans mon dos. En tout les cas je me sens pas très bien et je suis souvent très triste...Je dors très très mal... J'ai peur de retomber dans un down terrible... Moi qui pensait qu'en arrêtant de consommer ça irais mieux...

Qu'est-ce qui se passe avec moi svp aidez moi...

Merci d'avance pour votre réponse

Zoomba

Bonjour Zoomba,

Je vous félicite, Zoomba, d'avoir arrêté votre consommation d'alcool. vous avez réussi là où beaucoup ont échoué et je vous encourage à maintenir votre décision.

Votre malaise actuel est très vraisemblablement dû au sevrage. En d'autres mots, votre organisme est en état de manque, sur le plan physique et sur le plan psychologique. Tous les symptômes que vous ressentez sont transitoires et disparaîtront graduellement.

Tentez de ne pas compenser par d'autres substances : café, cigarette, etc. et allez chercher de l'aide pour mieux comprendre la source du phénomène de dépendance et d'auto-destruction qui était le vôtre. Il y a de bonnes chances que vous consommiez pour anesthésier le sentiment de manque, de vide. Avez-vous souffert de carences affectives dans votre enfance ? Peut-être que la réponse est là.

Dans la conversion de la personne alcoolique à la personne sobre, l'arrêt de la consommation de la substance représente 50 % du travail à accomplir. L'autre moitié, Zoomba, c'est l'arrêt du processus de la dépendance, lequel est encore présent en vous.

Courage, Zoomba, c'est déjà commencé !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue