J'étudie en service social et croyez moi, je fais présentement une méchante remise en question.

Il y a un an, l'école des enfants de mon conjoint déposait une plainte, car les lunchs étaient moisis, ils dégageaient une odeur d'urine ... Le DPJ a fait enquête et demander à madame de faire le ménage, de porter une attention au lunch et se débarasser des animaux dans la maison ...

En décembre, les enfants manquent régulièrement
l'école sans raison. Nouvelle plainte au DPJ par l'école. Elle est refusé, ils fréquentent tout de même 6 jours par mois, l'école.

Janvier, mon conjoint porte plainte pour mauvaise hygiène et absentéisme fréquent de l'école. On répond, monsieur vous n'avez qu'à faire une demande de garde si ça vous inquiète, on veut que vous ayez vu un avocat quand on vous rappellera la semaine prochaine. Il n'y a jamais eu de suite, jamais d'appel malgré qu'il est fait mention que l'avocat prévoyait entre un et deux ans avant que le tout soit règlé, lors du second appel qu'il a fait.

Mars, l'école nous communique pour demander que l'on fasse quelque chose pour les absences répétées.

Avril, la police communautaire de l'école, nous communique son inquiétude, l'un des enfants a des marques dans le dos, mais refuse de mentionner qui lui a fait. La police contacte le DPJ, et on lui répond on a avisé le père de faire une demande de garde légale. La policière est abasourdie et nous demande de formuler une autre plainte ainsi qu'à l'école.

Une semaine plus tard, on met en doute nos dires mais décide (pour avoir la paix surement) qu'ils vont prendre le temps d'évaluer. Après avoir fait mention de crise de type schyzophrénique de la maman dont les membres de la famille sont atteint également.

Résultat, un des enfants brûlé au 3e degré et hospitalisé on ne sait où. Le DPJ nous communique leur inquiétude et qu'il faut aller chercher les enfants le lendemain, d'ici la, ils vont faire les recherches pour savoir dans quel hôpital, car ils n'en savent rien.

Je me suis prise au bec avec deux collègues d'études qui travaillent au signalement du DPJ et qui me disait: tu n'es pas au fait du dossier, c'est qu'il n'y a pas de raison éminente. Il aura fallu attendre qu'un enfant soit marqué psychologiquement et surtout physiquement sur le corps et que l'autre soit marqué psychologiquement d'avoir vu le feu consummer une partie de la peau de sa fratrie, avant qu'on trouve qu'il y a urgence.

Une remise en question sur mon endettement d'étude vous dites, une méchante oui. S'endetter et avoir à coeur d'aider ceux qui ont besoin est une chose. Mais quand la machine freine l'aide que l'on peut apporter, peut-on être heureux de vouloir venir en aide?