Je me haïs tellement, une phase profonde de dépression interminable, un combat que je mène depuis toujours, rien ni personne à quoi me raccroher puisque je me haïs et je haïs tout le monde..au fond de moi, je pense pourtant que je suis quelqu'un'un de bien et que j'aime les gens.
Je ne ris jamais avec mon coeur, j'ai peur de la vie, de ma seconde d'après, de comment les autres vont interpreter ce que je dis, bref 10 000 pensées à la seconde qui me détruisent la vie, qui me rendent folle,
En fait, je te dis que je suis comme une enfant de 4 ans qui pleure chaque soir avant de s'endormir, mais malgré mon profond desespoir et vision noire de la vie, il faut que je me batte chaque jour pour effectuer les moinde banalités de la vie...comme être simplement assise en classe...parler au gens.faire du sport.etc, c sur qu'une personne normale et bien dans sa peau comme toi ne pourra jamais me comprendre.
Je reflechis, ça n'arrete pas, j'aimerai arrêter toutes ces pensees négatives... elles me détruisent chaque seconde.
Lorsque je me leve, le matin, je me sens aneanti de fatique, avec un mal de tete horrible et j'ai peur. Je suis incapale de dire pourquoi, de qui ou de quoi mais cette peur me terrorise, elle est a son plus haut niveau le matin quand je dois faire face a ma journee, faire face a la triste realite. C'est toujours ainsi, une continuelle detresse de tout mon etre. Je marche dehors dans la rue, je sens tous les regards moquants des voitures braques sur moi, (pourtant je sais que personne ne me regarde) et je commence a avoir des sueurs froides, ma chemise est trempees, je n'ai pourtant pas chaud, mes jambes deviennent molles apres 5 minutes de marches et je suis etourdie. mon corps broye au moindre petit effort, des fois j'imagine des gens qui marche derriere moi, je me retourne il n'y a personne..J'arrive au metro, j'ai peur de desendre les marches, je sais que je vais tomber. Je veux retourner a la maison, me refugier dans les bras de ma mere. Je suis au travail, au college et je pense a ma mere, au confort de ses bras et ca me rend malade d'etre aussi dependante d'elle a 19ans. Elle le sait bien et en profite quelquefois en m'humiliant, en me disant qu'il manque juste qu'elle me donne le biberon. A la maison, la moindre petite critique de mes parents surtout de ma mere, provoque chez moi des crises de larmes ou je pleure pendant des heures dans ma chambre sans raison particuliere ou je l'attend et je prie desesperement pour qu'elle vienne me consoler meme si c'est elle qui a cause mon chagrin. Je mange, me mange, je mange et j'adore manger pour oublier mon desespoir. Je suis en train de grossir!!! Ce poeme decrit ce que je ressens envers ma mere:
ma mere, la menace de ma vie
ma mere, ma drogue
ma mere, ma haine, ma peur
ma mere, mon idole
ma mere, ma terreur
je la deteste...
je l'adore...
Je subis la vie en attendant que quelqu'un me "sauve" car je n'y arrive pas toute seule.
Mais personne ne me sauvera, je dois me sauver toute seule.
Ce passage me décrit exactement...c moi
Elle se sent vide. Et pour donner le change, elle fait semblant. Elle triche tout le temps, pour tout. Elle sourie quand elle n’a pas envie de sourire, elle dit « oui » quand elle a envie de dire non, elle n’ose pas donner son avis de peur de déplaire, elle passe son temps à faire plaisir aux autres sans oser faire des demandes pour elle-mêmes. Elle n'exprime pas les choses de peur de déranger, d’être ridicules ou d’être rejetées. Mais le soir, à la maison, en famille, elle explose avec encore plus violence et exagération que quiconque.
Je suis dans une période de ma vie ou chaque jour et chaque nuit est un cauchemar.. J'essaye de trouver Dieu kelke part mais je n'y arrive pas... même moi je ne sais plus ce qui m'arrive alors je ne peux pas te le dire. J'ai peut-être l'air bien parfois mais a l'intérieur je souffre énormément.
