Incognito
Tu vogues seule sur ton bateau
Tu monologues dans ton château
De glaces, l’orgueil en deuil
De face, l’œil en cercueil.

Éprise de l’angoisse qui t’afflige
Aux prises avec la menace qui te fige
Tu te complais dans tes doux leurres
Une conne qui se souhaite les pleurs...

Des béguins pour le chagrin,
Le refrain de ton dessein.

Tu soulèves ta robe
N’y relèves que microbes
Tu vêts le blâme
Du Mauvais l’âme.

Des pendants de ta Solitude
Tu suspends à ton Inaptitude.

Tu m’évites,
De la défaveur me débilites
Toi qui me lis et me relis
Ton bruissement, pourtant, j’ouïs par télépathie
Tes trop de maux de gris !

Moi je te vois si belle
Évadée de ton aire rebelle
De poétesse sous tutelle !

Et dans l’émoi
Réponds-moi
Je t’aime !