Dans nos yeux, trahissant le tréfonds de nos pensées bénies alors qu’alanguis sur nos amours, nos rêves s’évadent vers des horizons de conquête de nos sens inertes dans la torpeur de leur morne existence.

Je t’ai rêvé avant même de rêver de songes éveillés à tes yeux dans les miens perdus, je t’ai pensé avant même de n’avoir la conscience de ces blessures à venir, avant même que de ne devoir
les panser pour faire taire ton image.

Aujourd’hui de séjour interdit en ton atmosphère, je ne t’en veux ni te maudis tant du meilleur ai décidé de te faire l’unique héritière et de mes peurs, mes faiblesses et mes erreurs te prémunir.

Et de frôler ces ombres héritage de tes douces escapades en mon horizon, bien involontaire à toi qui de manigance en organisation tente de ne jamais ni croiser, ni heurter ma destinée.

De tes ombres, dociles partenaires de tes soleils, je me fait le cavalier, pour danser cette valse sacrée qui de torpeur en espoir entraîne mes pensées en ton âme doucement irisée de ta candeur et ta douceur. Tant d’entrain à ce jeu dispersant et mes forces et mon souffle, cour de mes miracles, court de mes vaines attentes, cours de ma passion brûlante, je t’aime en épousée, tes ombres témoins de cette union sacrée de l’être aimé et aimant, donné et donnant, simplement comblé de tes lendemains, heureuses de n’avoir jamais ni question, ni doute en ton cœur, abandonnée à la simple quiétude d’un rêve habillé de ta réalité.

Je crois en toi comme jamais personne n’a cru en toi,

et pis encore je crois en nous