Des pressions,sans pays et sans nom
Faisant fit de la race,du prénom
Perçant au plus profond de l'âme
Un trou béant qui nous désarme

La léthargie doucement s'installe
Sans que vous en ressentiez le mal
Au sol fermement vous cloue
Pour que vous en ressentiez mieux les coups

Plus rien n'a d'importance
L'adulte cherche l'enfance
L'enfant reste reclu
L'adulte se sent perdu

Comme ,on en a mis des couches
Afin que rien nous touche
Fermer autant de portes
Que la souffrance qu'on porte

Les émotions explosent
Sans qu'on connaîsse la cause
Se croire au bord du précipice
Là, où la folie se glisse

Un noeud ,nous enserre la poitrine
Comme si, nous avions commis un crime
Dans ce débat mental
L'issue, semble fatale

Ces cris de détresse qui, vous perçent la peau
Vous enveloppent de tristesse,vous inondent de ses maux
Plus vous désirez,plus le désir s'empare de vous
Ce besoin de vous connaître,vous jette à genoux

Quand le coeur vous bat, à grands coups de haine
L'angoisse vous traverse ,vous entoure de ses chaînes
Être plein comme l'océan et ,vide comme l'espace
Plein de maux en dedans ,que la pensée dépasse

On essaie de ranger sa vie et ,le désordre naît
Plus rien n'est au présent, tout est à l'imparfait
Perdre l'esprit ou entrer en contact avec soi-ême
Devient en soi notre seul dilemne

On vit à l'imparfait ,on à mal au passé
On participe encore à ce qui nous a dépassé
On redoute le futur ,tout espoir est conditionnel
Le goût du ressenti prend un méchant goût de fiel

L'enfance univers de glace où, l'on reste figé
À vivre dans l'abus continuel, on devient désabusé
L'esprit ce bol d'or,on l'a couvert d'excréments.Il nous retient dans un univers de mensonges déments

On a mal à la vie,les mots se faufilent,évitent les blessures
On revêt son être, de mille et une parures
Ce besoin de ressentir, beaucoup plus que de parler
Commence à démolir cette façade lezardée

Cette vie de ramassis des attentes de tout un chacun
N'en finit plus d'éclater au moment oppportun
La dependance à pris plusieurs déguisements
Cette sensation de manque est un arrêt dans le temps

Ce besoin intense d,un ancre pour le coeur
Est au fond de nous ce qui fait le plus peur
Ce corps qui nous fatigue,nous agresse,nous laisse sans repos
On le sent jour et nuit ,être rongé, jusqu'aux os

Nous sommes nos abuseurs en voulant les fuir
De nous on a peur ,c'est eux qu'on devrait maudire
On se bat contre les ombres d'un passé trop chargé
Ces fantômes indistincts,d'une enfance oubliée


On se brise à la base,on est en mille morceaux
On se crispe de rage,on s'en tord les boyaux
On regarde en soi pour trouver la lumière
Afin de retrouver le chemin de la source première

Claudy1997 Droits d'auteur protégés:claudy