De ton Arabie captive, en silence, procure à ce désert l’attention de la fleur du cactus, éclose en ton âme, ton esprit piquant la curiosité de la mienne aujourd’hui vouée à ta dévotion…

J’ai contemplé mon chemin de passion pour expliquer qu’il se soit ainsi perdu loin de tes yeux, et de ta méfiance habillé oscille d’occident en orient de vie à trépas, de joie à détresse, de louange à
doute. Du plus simple appareil vêtu, de la candeur d’Adam à Eve la langueur de ma prose écoule mes sentiments le long de l’euphorie de mes printemps éteints, comme autant de bougie à ton anniversaire invité à fêter mon absence en tes secondes quand les miennes sont si pleines et si vides de toi.
De la lune la tristesse en son visage rond nimbé de la douceur de ses rayons délicieux, la lumière de la vérité offerte en éclipse derrière le masque des tes choix, fausseté bienveillante quand il s’agit de se voiler et la face et le cœur et que ces choix de douleurs et de courage présagent… quand ils présagent tout autant la liberté si chère à ton cœur et si absente de tes lendemains sur cette voie empruntée sur le seul jugement d’une enfant qui à l’âge où fut révélé sa destiné à l’humanité découvre et sa valeur et son influence sur cet autre si inattendu…Une répétition de troisième qui du présent des serments marquera ton calendrier du sceau de celui qui royal, de la politesse des princes, habilla ton souvenir de son don, comme pour rappeler que de destin ne saurait exister plus grandiose, que vivant, désirer mourir d’aimer.

Mais de savoir que de malaise tu ressens, à la simple évocation de tes erreurs de voies, quand cette voix insistante te murmure, m’aimes tu simplement ? t’aimes tu suffisamment pour te laisser aimer passionnément ? aimes tu sereinement ta vie simplement suffisamment pour que de courage étreint te surprenne à rebrousser chemin jusqu’au croisement de ces destinées qui de flambeaux en oripeaux portés t’aura montré une autre voie, vers Olympe…

Alors du mont de ta vertu conquérante, à tes secondes dédiées de plénitude et de tendresse, simplement comblées, simplement pleines de l’absence de tes doutes et de la peur de perdre ce que inconsciente tu cherchais dans la salle au trésor vide de celui qui conscient t’enfermait en sa jalouse geôle, captive de ta solitude et de sa distance.

Cette nuit encore je t’ai laissé t’endormir en ne songeant à rien, fantasme pleutre de nos vies mal acquises quand l’on sait combien d’humour et d’amour nos trésors quêtés entreprennent de nous. Et dans ce sommeil qui de nuit en lune te rapproche du jugement de mes désirs, de dernier qualifie ma venue en ton horizon et protège de ta haine ou tes doutes mon honnête dévotion, convaincu que de vivre sans toi ressemblerait plus au trépas qu’à cette fantasque mascarade qu’est la vie sans de double être accompagné, sans de miroir disposer dans l’or de tes yeux, sans d’océan pour noyer l’immensité de mes deuils, inutiles s’ils ne revêtaient l’habit de la rédemption de ma faute, t’aimer sans fin ni questions…

Je t’attendrai, je mourrai de cette attente, mais je t’attendrai.