Au creux de la terre,
les vents tournent.
Comme sous la mer,
ma tête est lourde.
Sur les roches,
les pensées frappent.
Pas la peine de se cacher.
La memoire refait surface.
Au fond des gorges,
Comme l'echo, elle revient.
Malgré les tempetes,
Elle me tend la main.
Face au falaises,
mes visions tombent.
Comme dans un malaise,
Tout s'effondre.
Et maintenant, sur les écumes.
Je roule et m'enivre.
Chaques jours, l'air que j'hume,
me refais vivre.