L'océan doucement recrache
L'écume de son âme affamée
Une à une les algues s'arrachent
Et meurent sur le sable assoiffé

La mer confit à cette plage
Les secrets qui tourmentent ses fonds
Pour se libérer d'une image
Qu'on dirait calme et sans passion

Mais une vague immense prend forme
Quand le soleil la rejoint
Car en de creux abyssent dorment
Des remous qu'elle croyait éteint

Ce paysage magnifique
Qui inspire la tranquillité
En est un apocalyptique
Pour qui l'a déja vu gronder