Que puis-je faire aujourd’hui pour savoir qui je suis?
Où en suis-je maintenant et depuis tout ce temps?
Je fais tout ce que je peux, je fais ce que je veux,
Et pourtant tout change sans que ce ne soit mieux.

Il y avait dans ma tête un petit coin trop sombre,
Quelque chose d’enfouis dans l’obscurité.
Il y avait quelque chose que je gardais dans l’ombre
Jusqu’à ce que je me sente en sécurité.

Et alors j’ai pu allumer une lueur,
Ça m’a juste permis de voir toute la douleur…
Il m’a donc fallut croire qu’il y avait de l’espoir
Que ce que j’ai caché puisse se transformer.

Je voudrais faire en sorte je ne sais pas comment,
Que ça puisse devenir quelque chose de grand
Une partie de moi qui n’est plus juste noire.
Mais qui sert aussi à transmettre l’espoir.

Il faut d’abord pour ça que je puisse me dire
Que même après tout ça j’ai le droit de sourire.
Que tout est passé et que rien n’est fini
Parce qu’il n’en tient qu’à moi d’enfin vivre ma vie.

Mais il y a sans cesse quelque chose qui me freine,
Des murs que j’ai placés pour contenir la haine.
Ils sont fait de mes peines, de mes doutes et de peurs,
Ils m’empêchent d’atteindre ma propre noirceur.

Il me faudrait pourtant pouvoir y accéder,
Et alors je pourrais enfin la modifier.
Mais il me manque sans doute un détour de chemin,
Parce que mes efforts transforment tout, mais rien!


Camille