Un éthylotest chimique ou électronique est obligatoire dans les véhicules en France depuis le 1er juillet. Le gouvernement évalue s'il maintiendra cette mesure prise par le précédent gouvernement.

Outre les doutes sur l'efficacité de la mesure (car misant sur la bonne volonté) et les problèmes de pénuries, un problème d'efficacité s'ajoute. Sur 12 modèles d'éthylotests chimiques et électroniques testés par l'association de consommateurs UFC Que Choisir, 6 se sont révélés défaillants, indiquant une alcoolémie inférieure à la limite légale (0,5 g/l de sang, soit 2 consommations) alors qu'elle la dépassait. Ce qui confirme, rapporte Le Parisien les résultats de l'hebdomadaire Auto Plus publiés mi-décembre.

Sur les 4 éthylotests chimiques et les 8 électroniques évalués par Que Choisir "5 sont à éviter absolument (3 électroniques, 2 chimiques) et un 6e (un chimique) se révèle très mauvais".

Les éthylotests électroniques sont plus fiables que les chimiques et la norme NF (norme française) garantit plus de fiabilité que les appareils n'en disposant pas.

Le 20 décembre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes(DGCCRF) avait annoncé le retrait du marché de plus de 400 000 éthylotests chimiques ou électroniques non-conformes et dangereux. La DGCCRF a engagé "des procédures contentieuses pour tromperies".

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