Un faible niveau de "bon cholestérol" augmente le risque de perte de mémoire selon une étude de l'Université College London (Royaume-Uni) et de l'Inserm (France) publiée dans la revue Ateriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology.

Archana Singh-Manoux et ses collègues ont analysé les taux de bon et mauvais cholestérol ainsi que de triglycérides, à cinq ans d'intervalle, chez 3673 fonctionnaires britanniques qui étaient aussi soumis à des tests de mémoire de 20 mots.
Ils étaient considérés comme souffrant de déficit cognitif s’ils ne se rappelaient pas plus de 4 mots et comme présentant un déclin cognitif s’ils avaient oublié deux mots de plus après 5 ans.

Les personnes ayant un taux de bon cholestérol (HDL) inférieur à 40 mg/dl avaient un risque de déficit cognitif plus élevé de 53% par rapport aux personnes ayant un taux supérieur à 60 mg/dl.

La diminution du taux de HDL dans l'intervalle de 5 ans était liée à un risque 61% plus élevé de déclin cognitif.

Une explication avancée est que le bon cholestérol protégerait le cerveau en empêchant la formation de plaques associée à la maladie d’Alzheimer.

Le cholestérol est bon ou mauvais selon le type de protéine qui le transporte. Le bon cholestérol ou cholestérol HDL (lipoprotéine de haute densité) est récupéré des organes et évacué vers le foie où il est éliminé, ce qui nettoie les artères et empêche la formation de dépôts. Le mauvais cholestérol ou cholestérol LDL (lipoprotéine de faible densité) est déposé sur les parois des artères où il forme des plaques. Il favorise l’athérosclérose.

Pour augmenter le taux de bon cholestérol, il est conseillé de faire de l'activité physique régulièrement, de réduire les apports en graisses saturées (gras trans) et d'opter pour des graisses mono-insaturées (huile d’olive, par exemple).

Les triglycérides représentent les réserves de gras du corps.

Psychomédia avec sources: BBC, Le Nouvel Observateur
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