Une protéine naturellement présente dans le cerveau, la protéine FKBP52, pourrait conduire au développement de médicaments pour le traitement de la maladie d'Alzheimer et d'autres démences, selon des travaux français publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Il n’existe actuellement aucun traitement curatif de la maladie, ni même permettant de ralentir l'évolution mais seulement des médicaments qui limitent les symptômes.
Le professeur Etienne-Emile Baulieu et son équipe de l'Inserm ont montré in vivo (en laboratoire) que la protéine FKBP52 supprime l'activité de la protéine tau. L'accumulation des protéines tau dans les cellules nerveuses est une caractéristique de la maladie (ainsi que les dépôts de protéines bêta-amyloïdes).

Les chercheurs espèrent qu'augmenter la production de FKBP52 empêcherait les effets de la protéine Tau. Mais les travaux pour le développement de médicaments "anti-tau" nécessite un financement. Pour poursuivre ses recherches, le professeur Baulieu a expliqué, en conférence de presse, avoir besoin d'au moins cinq millions d'euros sur trois ans et en a appelé aux financements privés.

Âgé de 83 ans, endocrinologue et biochimiste, le professeur Baulieu est mondialement connu pour ses travaux sur la "pilule du lendemain" et la DHEA, dite hormone de jouvence, indique le Nouvel Observateur (Reuters).

Psychomédia avec sources: Le JDD.fr, Le Nouvel Observateur (Reuteurs).
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