Isabel Hoffmann, une mathématicienne de l'Université de Toronto, et sa compagnie TellSpec développent un système basé sur spectromètre au laser (scanner) qui analyse les aliments, dans l'assiette ou au supermarché, et détecte la composition alimentaire (gras trans, gluten…), les allergènes, les produits chimiques tels que pesticides, neurotoxines, champignons, bactéries…, et calcule aussi le nombre de calories.

Les données sont acheminées, au moyen d'un smartphone, chez Tellspec où elles sont analysées et comparées à une base de données.

Le service indique ce que l'analyse a trouvé dans votre nourriture et ce que les analyses des données d'autres utilisateurs ont révélé sur la même nourriture.

Un seul scan à la surface d'un aliment ne peut localiser tous les ingrédients et additifs qu'il contient. Mais les données de tous les utilisateurs sont accumulées.

Les algorithmes d'apprentissage informatique sont développés par le mathématicien Stephen Watson de l'Université York, cofondateur de l'entreprise.

Le projet a été présenté en octobre lors d'une campagne de crowdfunding sur Indiegogo. A ce jour, 100 000 $ ont été levés. Chaque donateur de $150 ou plus recevra l'un des premiers scanners vers le milieu de 2014. Ils seront les pionniers qui commenceront à scanner des aliments et à élargir la base de données.

Plusieurs défis demeurent à relever pour une commercialisation large, souligne Hoffman. Réunir un capital de 3 à 5 millions permettrait une entrée plus rapide sur le marché et "fournirait quelque protection contre l'industrie alimentaire qui est souvent réticente à dire aux consommateurs ce qu'ils mangent", note-t-elle. "

"Quand nous allons dans un supermarché, nous ne savons pas ce que nous obtenons" dit-elle. "TellSpec devra faire face à beaucoup de tension. Mais je pense vraiment que c'est la bonne chose à faire".

Psychomédia avec sources : Financial Post.
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