Lorsque les gens doivent faire face à une maladie en phase terminale et qu’ils sont confinés dans une chambre d’hôpital ou de maison de soins palliatifs, la musique peut se révéler une grande source de réconfort.

Sandi Curtis, professeure de musicothérapie à l’Université Concordia et vice-présidente élue de l’American Music Therapy Association, a publié une étude sur le sujet dans la revue Music and Medicine.

La chercheuse a mené cette étude avec 317 personnes en soins palliatifs, âgées de 18 à 101 ans, qui souffraient d’une maladie en phase terminale (le cancer pour la plupart).

Elle a organisé une collaboration entre des étudiants en musicothérapie, des musiciens d’un orchestre symphonique professionnel et le service de soins palliatifs d’un hôpital. Les patients ont pris part à une séance de musicothérapie qui a duré de 15 à 60 minutes.

L'étude a montré que la musicothérapie améliorait le soulagement de la douleur, le confort, la relaxation, l’humeur, la confiance, la résistance, la qualité de vie et le bien-être.

L’expérience a réconforté trois malades à un point tel que leurs familles ont demandé à l’équipe de revenir jouer de la musique douce au moment de leur décès. À deux autres occasions, en raison des liens créés au cours des séances précédentes, l’équipe a été invitée à jouer aux funérailles des patients », ajoute la Pre Curtis.

Le Département de thérapies par les arts de Concordia propose le seul programme de musicothérapie au Québec et la seule maîtrise en thérapies par les arts, option musicothérapie, au Canada.

Psychomédia avec source:Université Concordia
Tous droits réservés