Il existe une grande disparité dans la prévalence du trouble du spectre de l'autisme (TSA) entre les différentes régions du Québec, selon un nouveau rapport de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

En 2014-15, il y avait au Québec près de 17 000 personnes âgées de 1 à 17 ans ayant reçu ce diagnostic.

La prévalence du TSA variait considérablement d'une région à l'autre, allant de 0,7 % (7 personnes sur 1000) à 1,8 % (18 sur 1000). La prévalence est la plus élevée en Montérégie et la plus basse en Abitibi.

Pour l'ensemble du Québec, la prévalence du TSA est de 12 pour 1000 enfants, soit 19 sur 1000 chez les garçons et 5 sur 1000 chez les filles. Cela équivaut à un ratio de près de 4 garçons pour une fille.

« Il n'y a pas de raison de penser que le nombre potentiel d'enfants et d'adolescents autistes est si différent d'une région à l'autre », explique le psychiatre Alain Lesage, porte-parole de l'INSPQ, relayé par La Presse.

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu'on identifie moins, qu'on diagnostique moins et probablement qu'on n'offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d'autres ».

À certains endroits, un diagnostic de « difficultés langagières » est donné plutôt que celui de TSA, indique-t-il.

Le rapport montre aussi un accroissement constant du TSA dans le temps depuis 15 ans.

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Psychomédia avec sources : INSPQ, La Presse.
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