Le gouvernement va consacrer « au moins » 340 millions d'euros sur cinq ans pour améliorer la recherche, le dépistage et la prise en charge de l’autisme, a annoncé, jeudi 5 avril, le président Emmanuel Macron à l’issue d’une visite de l’unité d’intervention développementale précoce (Unidep) du CHU de Rouen.

Le 4e Plan autisme (2018-2022), qui sera présenté vendredi par le Premier ministre Édouard Philippe, inclura notamment un « forfait de remboursement pour les parents à partir du 1er janvier 2019 » pour les dépistages.

« Renforcer la recherche, prévention, diagnostic et inclusion, voici le cœur de ce que nous voulons faire » pour l’autisme, a-t-il déclaré.

« Il faut avoir un diagnostic le plus tôt possible. Nous allons généraliser la formation de tous les professionnels, pédiatres, médecins, pour avoir, au 9e mois ou au 24e mois, aux consultations prévues, le réflexe de vérifier le minimum et alerter sur un trouble psycho autistique », a-t-il détaillé.

Le but de la stratégie du gouvernement est de « permettre aux enfants d’avoir une scolarité normale, pour que cette génération puisse rentrer en maternelle en 2021, soit dans une unité spécialisée, soit à l’école avec des auxiliaires de vie scolaire ».

« Cette stratégie d’inclusion consiste à mettre de plus en plus d’enfants dans des écoles normales et les pathologies lourdes dans les IME » (instituts médico-éducatifs), a-t-il dit.

Le plan prévoit aussi aider les parents à garder ou retrouver une activité professionnelle et installer des « centres de répit », comme à Rouen, pour qu’ils aient du temps en semaine pour eux ou pour leurs autres enfants.

Le 3e plan autisme (2013-2017) était doté de 205 millions d'euros.

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Psychomédia avec source : AFP (Le Parisien).
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