La consommation d'ecstasy (MDMA) et de méthamphétamine (speed) est liée à un risque accru de dépression chez les adolescents, selon une étude publiée dans le Journal of Epidemiology & Community Health.

Les chercheurs Frédéric N. Brière et Jean-Sébastien Fallu de l'Université de Montréal ont, avec leurs collègues, mené cette étude sur 5 ans avec 3 880 adolescents, fréquentant des écoles situées dans des milieux défavorisés du Québec.

8% avaient déjà consommé du MDMA et 11,6 % des méthampthétamines; 15,1 % souffraient de symptômes de dépression.

Ceux qui avaient consommé du speed ou de l'ecstasy à l'âge de 15 ou 16 ans étaient 1,7 et 1,6 fois plus susceptibles d'être dépressifs l'année suivante.

L'analyse a tenu compte d'autres facteurs pouvant influencer le risque de dépression tels que les conflits avec les parents. La méthodologie de cette étude ne permet toutefois pas de déterminer si le lien constaté est de cause à effet.

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